Catégorie: Expositions

Exposition Jacquie Barral, Depuis les premières saisons

Vernissage le samedi 15 mars 2025 à 11h

Rencontre avec l’artiste le samedi 15 mars à 14h

 

« Pour Jacquie Barral, la découverte de l’objet livre comme médium pour le dessin fut une révélation. (…) Le passage du carnet d’artiste au livre d’artiste parut bien naturel. Encore fallait-il le génie d’un éditeur pour provoquer la rencontre de ce peintre des paysages mobiles avec un écrivain qui connut également les voyages quotidiens. Cet éditeur intuitif est Bruno Roy, des éditions Fata Morgana. »
Marie Minssieux-Chamonard, Conservateur de la réserve des Livres rares, BNF Paris. (Le Dessin et le Livre, Presses universitaires de St-Étienne. 2009).

« Les Saisons de l’humilité » (Hölderlin, Butor, Barral) fut son premier livre d’artiste réalisé en 1999.
Depuis ces premières saisons, elle a poursuivi cette expérience en créant des livres autoédités (coll. Potentiels, 2+3=5, Livres d’images avec loupe…), selon des expressions multiples : dessin, peinture, sculpture en papier, collage, photographie, sérigraphie, numérique… croisant son travail avec des textes d’écrivains contemporains : Michel Butor, René Pons, Valentine Oncins, Bernard Noël, J.-N. Blanc, B. Comte, L. Bourg, James Sacré, Philippe Jacottet… 

Parfois avec des artistes, en écrivant alors des textes pour accompagner leurs créations : A. Clément, S. Bravo, C. Fontvieille, A. Stella… Elle a collaboré avec d’autres maisons d’éditions : Les Cahiers Intempestifs, Voix, Galeries Marina, GSB, Daniel Leuwers, INDEX, Les Cahiers du Museur ; et avec les éditions Passage d’encres, Artfolage et le Réalgar, pour des tirages de tête.

Plus de cent vingt ouvrages constituent aujourd’hui sa création dans ce domaine, avec la volonté de toujours réinventer le livre et d’en varier les codes. Entre le livre bibliophilique et le livre d’artiste ou le livre-objet, voire le multiple et le carnet d’artiste, Jacquie Barral prend cet espace du livre comme un terrain d’expérience artistique à toujours explorer.

« Depuis le land-art, l’espace du dessin est à la mesure du monde.
Projeté, numérisé, le dessin se pulvérise en 2 ou 3 dimensions sans problème. On a su l’adapter à tout. Parfois il revient à la page, à l’oscillation d’une main sur un bout de papier, à la dimension du carnet ou du livre. Il regagne ses foyers pour se poser dans des livres d’artistes : monnaie d’échange avec un texte, une voix, un autre langage parlé ou lu. Une écriture qui découle de lui depuis si longtemps, lui demande de l’accompagner dans l’architecture à feuilleter du livre ». J. Barral, éd. Artfolage.

https://www.jacquiebarral.com/

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