Les livres pauvres - qui ne sont pauvres que par le papier
modeste proposé aux artistes - ont la grâce de s'enrichir
grâce à l'écriture manuscrite de l'écrivain et l'oeuvre originale
du plasticien (peintre ou photographe). Et l'aventure s'enrichit
plus encore du fait que, tournant le dos aux circuits commerciaux,
les livres dits « pauvres » sont destinés à être montrés
au public le plus large possible, et non aux seuls collectionneurs
et bibliophiles.